Déposer      

Expérimentations à la maîtrise     

date : hiver 2013
durée : de 1 jour à 1 mois
échelle : tasses, bols, saladiers, de 2 po à 15 po de diamètre
documentation : photographique

Question : Comment mettre en image la durée, l’idée de temps?

Intention : Dans un environnement contrôlé, imiter le principe de sédimentation des formations géologiques comme générateur de traces aléatoires crées par l’évaporation de l’eau. 

Laboratoire

Le dispositif se compose de tasses, bols et saladiers blanc, d’eau et de particules végétales. Je produis diverses dilutions de poussières que je laisse lentement s’évaporer.

Observations physiques

Le dépôt se fait graduellement sur les parois des contenants et présente des aspects changeants à différents moments d’évaporation. Les strates obtenues ont des similitudes avec des phénomènes de plus grandes échelles – canyon.  

Observations théoriques

La déshydratation laisse des traces du passage du temps à divers stades de transformation. L’accumulation de couches/cernes suggère une sorte de plan-séquence, une « chronophotographie » du processus d’évaporation. 

Observations photographiques

Les couleurs humides sont lumineuses puis se ternissent une fois desséchées. N’étant plus liées par l’eau, les particules créent des fissures, des sortes de dessins de poussière. Les contenants déposés sur le sol de l’atelier sont photographiés en plongée. Deux temps cohabitent dans ces images : les marques d’usure inscrites sur le plancher et les strates d’évaporation dans le récipient. Au cadrage de la prise vue s’ajoute, au centre, le cadre rond et blanc du contenant.

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S'immerger (air/eau), 2013

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Enregistrer, 2013