Tracer (Décalages*)

Expérimentations à la maîtrise

*Projet collectif réalisé avec Léna Mill-Reuillard, Marlène Tajan et Josée Courtemanche.

Date : printemps 2012
Durée : 5 jours
Lieu : CDEx, Université du Québec à Montréal
Échelle : espace d’exposition, 60 pi x 20 pi au sol, 10 pi de haut
Documentation : photographie et vidéo

Question : Comment envisager la notion de temps dans l'espace de la galerie?

Intention : Dans un espace architectural, considérer la lumière naturelle en tant que sujet.

Laboratoire

Le dispositif se compose de traceurs de ruban à masquer, d’un espace architectural comme contenant – mur et ouverture – et de la lumière du soleil. Sur une période de cinq jours, durant huit heures, chaque heure nous traçons les contours des formes lumineuses des rayons du soleil.

Observations physiques

Une correspondance se crée entre intérieur et extérieur. Les rayons lumineux sont découpés par les ouvertures de l’espace et créent des formes géométriques sur le sol. Celles-ci se déplacent de manière presque imperceptible. Nous constatons seulement que la lumière s’est décalée.

Observations théoriques

La prise de conscience du mouvement de la lumière, de la rotation de la Terre autour du soleil, favorise une vision plus holistique de la réalité du lieu observé. L’accumulation des traces au sol suggère un plan-séquence décomposant le déplacement – la durée –, sorte de chronophotographie. L’exploration spatiale s’est transformée en exploration temporelle, intrinsèquement liée la lumière naturelle.

Observations photographiques

L’exploration est enregistrée avec plusieurs appareils photographiques et caméras vidéo permettant de multiples points de vue. Les traces se sont additionnées sur le sol et dans les machines, mais les captations resteront des documents d’archives, l’essentiel de cette exploration résidant dans l’expérience collective in situ de cerner la lumière, plus que dans l’image.

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Projection, 2012

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Rivière du Nord, 2012